Tous les publics sont conviés à la diffusion de courts métrages dans des lieux variés et nombreux. Salles de cinéma bien sûr mais aussi musées, institutions, lycées, bars, restaurants, lieux de passage et de transhumance, tout le monde peut s’inscrire au programme et participer à l’expérience : conjuguer bonne humeur et cinéma, format court et ouverture d’esprit.
une première.
Souhaitée par les auteurs-réalisateurs, cette fête vient s’inscrire dans l’agenda culturel avec le désir de revenir chaque année. Le 21 décembre 2011, jour du solstice d’hiver, est la nuit la plus longue de l’année et le jour le plus court. De jour comme de nuit, le court métrage s’exposera ainsi sur tous les écrans et dans toute sa richesse.
le principe.
L’Agence du court métrage met à la disposition de toute personne ou lieu public volontaire un catalogue de 250 courts métrages à diffuser sans modération ! L’occasion de montrer des formats courts au plus grand nombre, dans une atmosphère festive propice au partage et à la découverte. Manifestation ouverte par excellence, Le jour le plus Court peut également être un moyen de faire découvrir ses propres courts métrages amateurs.
un objectif :
valoriser le format court sous toutes ses formes et sur tous les supports. En donnant au grand public un accès plus facile aux formats courts via les salles de cinéma et les chaînes de télévision, Le jour le plus Court veut promouvoir la création des œuvres de courte durée.
La manifestation permet également au grand public de mieux connaître les spécificités du court métrage et de découvrir les modes de création et de production de ces œuvres qui contribuent au renouvellement des talents.
Jour le Plus Court, la fête du court métrage, qui aura lieu le 21 décembre, jour du solstice d’hiver, parrainée par Michel Gondry et proposée par le Centre national du cinéma et de l’image animée.
"Cet événement, nous écrit le Directeur du CNC Eric Garandeau, est porté par une idée simple et forte : diffuser des courts métrages partout et sur tous les écrans, pour que ces films, dont la richesse et la créativité sont redoublées par la révolution numérique, puissent rencontrer le plus large public et dialoguer avec lui.
Inspirée par une attente et un désir fort des créateurs et de tous ceux qui œuvrent à la promotion du cinéma, l’idée est de faire chaque année, en ce jour le plus court situé à un moment charnière du calendrier, un événement libre et joyeux, à la portée de tous, créateurs professionnels comme amateurs, diffuseurs traditionnels et nouveaux médias, un événement qui apporte à tous du sens et de la beauté.
Cette fête sera participative, à l’image de la fête de la musique. Elle a pour objectif d’encourager toutes les personnes qui le souhaitent, professionnels, amateurs, particuliers, entreprises, associations, collectivités publiques… à diffuser des œuvres sur tous les écrans et dans tous les lieux : salles de cinéma bien sûr, mais aussi chaînes de télévision, services de vidéo à la demande, sites internet, écrans mobiles, lieux institutionnels (salles de cinéma, salles de spectacles, musées...) ou alternatifs (bar-restaurants, friches, murs extérieurs...).
Cette fête a une ambition nationale, mais à l’image des traditions incarnées par nos remarquables festivals, elle sera largement ouverte sur l’Europe et sur le monde.
L’idée est vraiment que chacun s’en empare et soit libre d’y participer, à sa manière. Les outils de production et de diffusion sont là, à la portée de tous ; les œuvres sont là, plus belles et variées que jamais ; et la révolution numérique nous renvoie aux premières heures du cinéma, aux Frères Lumière et à Méliès ; comme aux premiers temps de l’image animée, tout est permis, tout est possible.
Il suffit de quelques secondes ou de quelques minutes pour être transporté dans d’autres
univers, voyager dans la Lune, l’inconscient, remonter le cours du temps...
Il ne manque qu’une étincelle pour que le grand public voie ces richesses en pleine lumière. En miroir du solstice d’été dédié à la musique, le solstice d’hiver nous est apparu comme étant le jour – et la nuit – idéal pour lancer ce Jour le Plus Court…
Je serais donc très heureux que vous puissiez prendre ainsi part à cette fête du film court, que ce soit comme créateur ou spectateur, producteur ou diffuseur, ou tous les quatre à la fois !
Pour cette première édition et afin de susciter les initiatives et les coordonner, le Centre national du cinéma a renforcé ses équipes en recrutant trois personnalités extérieures chargées de développer et de coordonner cette première édition. Isabelle Massot et Benoît Labourdette ont été nommés directeurs artistiques, assistés de Sonia Jossifort, coordonnatrice. Ils sont à votre disposition pour vous aider. Leur mission est triple : incitation à participer à la manifestation, conseil artistique et technique, recensement de l’information et communication. Je vous encourage à les contacter : ils vous apporteront écoute et conseils.
Nous souhaitons un plein succès au Jour le Plus Court. »
Eric Garandeau
Président du Centre national du cinéma et de l’image animée
Chatelin Bruno 
