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 Audi talents et la Philharmonie de Paris présentent la 6ème édition de ce rendez-vous annuel
qui explore les liens entre musique et image .
 

Deux concerts exceptionnels du London Symphony Orchestra accompagnés d’images et d’extraits de films : Gabriel Yared, compositeur de renommée internationale  le 9 décembre  et un hommage à Steven Spielberg, le 10  décembre.

​Avec une programmation parallèle alliant des rencontres exclusives avec des réalisateurs de renom, des visites-ateliers, des projections, des concerts performances et des récréations musicales pour les enfants.

Le samedi 9 décembre, journée dédiée au compositeur Gabriel Yared (Le Patient anglais, 37°2 le matin, L’Amant, Juste la fi n du monde...), accompagné du London Symphony Orchestra, se produira sur la scène de la Grande salle Pierre Boulez de la Philharmonie, avec la participation de Catherine Ringer et Yael Naim (chant), Juan José Mosalini (bandonéon) et Lewis Morison (saxophone).
C'est la première fois que le compositeur propose ses musiques sur scène avec la projection d'extraits de films . 

Le dimanche 10 décembre, le London Symphony Orchestra rendra hommage à Steven Spielberg en reprenant les musiques de John Williams (Les Dents de la mer, E.T., Jurassic Park, Indiana Jones…), Jerry Goldsmith (Poltergeist, Les Gremlins), Thomas Newman (Le Pont des espions), Alan Silvestri (Retour vers le Futur), Michael Giacchino (Super 8) et Don Davis (Jurassic Park III).

« La musique de film est une petite flamme placée sous l’écran pour l’aider à s’enflammer. » Voilà les mots avec lesquels le symphoniste américain Aaron Copland définit le rôle de la musique à l’image. Depuis plusieurs années, on n’a jamais autant parlé de la musique de film comme une forme d’écriture du cinéma. Mais il fallait aujourd’hui une nouvelle manifestation qui soit aussi une manifestation nouvelle : créé en 2012 par Audi, le Week-end des Musiques à l’image s’impose comme une vitrine, un rendez-vous des forces vives de la musique de film, désormais accueilli par la Philharmonie de Paris."
 
 - le riche programme 2017 des Musiques à l image /Dossier Presse : 2  journées de rencontres inédites et d'émotions   musicales intenses,   dans le  cadre magnifique de la Philharmonie de Paris
​ -   G Yared /40 ans de musique de films
​-    Le  détail de la  rencontre du 9 décembre apres-midi avec des réalisateurs qui évoqueront Gabriel  Yared

 - A   noter  d 'ici fin 2017 - début 2018 ,  à l affiche,  5 films  dont Gabriel Yared a composé la musique
-La Promesse /Terry Georges /USA  /SP / sortie en France le 29 novembre 2017
-Si tu voyais son cœur /Joan Chemla/2016 :/
-The Happy Prince / de et avec Rupert Everett / son premier film en tant que  réalisateur
-The death  and life of John F.Donovan / Xavier Dolan / 3e collaboration avec Gabriel Yared
- Dilili à Paris /Michel Ocelot /sortie en France  le 10 octobre 2018 /   2^e collaboration avec G.Yared
 

Rencontre   : Gabriel Yared

Il fut, en 2017, l’un des rares compositeurs membre du jury du Festival de Cannes.
Le 9 décembre, l’artiste aux quelque cent B.O., césarisé pour L’Amant, couronné d’un Oscar, d’un Grammy Award et d’un Golden Globe pour Le Patient anglais, donne un concert musique et images inédit dans la grande salle de La Philharmonie de Paris.

Interprété par le London Symphony Orchestra, dirigé par Dirk Brossé et Gabriel Yared, avec Catherine Ringer et Yaël Naïm au chant, Juan José Mosalini au Bandonéon et Lewis Morison au saxophone, le concert conçu par Gabriel Yared met à l’honneur quelques-unes de ses plus belles B.O.

Parmi elles, celles de L’Amant, de Jean-Jacques Annaud, de Retour à Cold Mountain, du Talentueux Mr Ripley et du Patient anglais, d’Anthony Minghella, de 37,2° Le Matin et de La Lune dans le caniveau, de Jean-Jacques Beineix, de Camille Claudel, de Bruno Nuytten, et de Juste la fin du monde, de Xavier Dolan…

Autodidacte, c’est dès l’âge de 7 ans que Gabriel Yared s’initie à la musique, à Beyrouth, où il est né en 1949. Ce, bien avant, d’entrer, en 1969, à l’Ecole normale de musique de Paris, où il suit les cours d’Henri Dutilleux. Orchestrateur producteur dans un premier temps, il collabore avec Sylvie Vartan, Gilbert Becaud, Johnny Hallyday, Michel Jonasz, Charles Aznavour, Françoise Hardy… La musique de films vient plus tard : en 1979, avec sa première B.O. pour Sauve qui peut la vie, de Jean-Luc Godard. En parallèle, il compose pour les ballets de Carolyn Carlson, Roland Petit ou Wayne McGregor.

« Rien ne me préparait à devenir compositeur de musiques de films », sourit-il aujourd’hui. Et pourtant… : le musicien, qui s’est donné l’exploration de toutes les musiques comme ligne de vie, affiche aujourd’hui près de 40 ans de carrière dans le cinéma.

Le concert qu’il a imaginé pour le Week-end des Musiques à l’image, et qu’il interprétera au piano, devrait donner une idée de ce supplément d’âme qu’il offre toujours avec la même passion aux histoires qu’on lui confie.

Samedi 9 décembre, à 20h30  –  Grande salle Pierre Boulez – Philharmonie
www.philharmoniedeparis.fr