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John Woo Evente les Secrets de l'Armée

A l'affiche depuis le 4 septembre, Windtalkers est le cinquième
film hollywoodien du maître de l'action made in Hong Kong John Woo. Basé
sur des faits réels, Windtalkers raconte l'histoire d'un soldat
navajo de l'armée américaine chargé de coder et décoder
des messages dans sa langue maternelle durant la seconde guerre mondiale. Nous
avons rencontré Mr Woo à Los Angeles ainsi que l'acteur principal
de son film Adam Beach.

Vous avez auditionné de nombreux acteurs pour le rôle de Ben
Yahzee. Pourquoi avoir choisi Adam Beach ?

John Woo: La communauté Navajo voulait vraiment qu'on fasse appel à
de vrais acteurs Navajos, parce qu'ils détestent voir des blancs tenir
des rôles d'indiens dans les films hollywoodiens. Nous avons auditionné
plus de 400 jeunes hommes Navajos, sans toutefois parvenir à trouver
parmi eux des acteurs suffisamment expérimentés. Finalement, mon
ami Terrance Chang m'a montré un des films dans lesquels Adam a joué,
Smoke Signals
(de Chris Eyre, 1998, ndlr), et je me suis dit, wouah; c'est
lui. Je l'aime en raison de son apparence charmante et innocente, et il est
d'un grand naturel.

Comment s'est passée votre prise de contact avec les indiens Navajos
?

Je les ai trouvés très honnêtes, gentils, amicaux, et dotés
aussi d'un solide sens de l'humour. Ils sont très vifs d'esprit. Dans
les vieux westerns, les indiens ont toujours l'air très guindés,
sans personnalité. Leurs émotions ne transparaissent jamais. Ils
ne sourient ni ne pleurent. Je voulais vraiment changer ce genre d'image. Je
voulais montrer de vrais êtres humains à l'écran, de vrais
personnages, de véritable indiens. J'étais ravi d'avoir Adam pour
cela.

Q: Les Navajos ont-ils facilement approuvé le choix d'Adam Beach
?
(Beach est en fait un indo-canadien de la tribu Salteaux, ndlr)

Oui. Nous sommes retournés voir la communauté Navajo pour leur
expliquer que nous n'arrivions pas à trouver un acteur Navajo pour le
rôle. Heureusement, ils ont bien aimé Adam Beach, certains avaient
même vu ses films. Ils ont pensé qu'Adam était apte à
représenter la communauté Navajo à l'écran.

Q: Roger Willie, lui-même un vrai Navajo, est merveilleux dans le
rôle de l'un des codeurs. Comment l'avez-vous trouvé ?

Il accompagnait en fait ses neveux aux auditions. Il n'avait pas du tout envie
d'être acteur. Il est peintre. Mais autant ses neveux étaient nerveux,
autant Roger a tout de suite été parfait dans son bout d'essai.
Il était très naturel. J'aimais beaucoup son sourire. Dans le
scénario originel, son personnage est décrit comme un homme très
costaud, pas très expressif, semblable au personnage de l'indien de Vol
au dessus d'un Nid de Coucous
(interprété par Will Sampson,
revu plus tard dans Poltergeist 2, ndlr). J'ai donc décidé
de modifier ce personnage.

(Question à l'acteur Adam Beach) : Adam, quelle sorte d'entraînement
avez vous reçu pour ce film ?

Adam Beach: On est tous allés dans un camp d'entraînement militaire
pendant 5 jours. On a tout appris du langage codé utilisé dans
les années 40. On ne s'est pas trop fait crier dessus, en définitive.
Pour nous crier dessus, les officiers criaient en fait sur les vrais marines
qui nous accompagnaient. Bon, ils m'ont bien secoué un peu les puces
parce que je souriais tout le temps! (Rires) On a finalement compris sous leurs
ordres qu'il fallait s'oublier individuellement et se mettre au service d'une
équipe, d'une unité. Le cinquième jour, on a été
placés en faction dans la jungle et on a du y rester une nuit. On était
assis aux côtés d'un marine quand tout à coup des voix japonaises
se sont faites entendre dans le loin. Quand nous les avons à nouveau
entendues, plus proches, le marine s'est levé d'un bond, son fusil à
la main. Et dès que les voix japonaises se sont à nouveau manifestées,
il a fait feu! Du coup, j'ai moi aussi saisi mon fusil, je me suis levé
précipitamment, j'ai essayé de tirer à mon tour, mais je
me suis rendu compte que j'avais oublié de tirer le cran de sûreté.
C'était un moment complètement fou! Mais ca nous a bien préparés
à ce que John nous réservait!

John, était-ce votre idée ?

Woo: Oui. (Rires) C'était d'ailleurs très jouissif! Je voulais
vraiment qu'ils se sentent comme de vrais marines. Ils ont tous appris le sens
de la fraternité dans ce camp d'entraînement. Pendant le tournage,
ils ont vraiment fait attention les uns aux autres et se sont entendus à
merveille. Il régnait sur le plateau une réelle amitié.
Il n'y avait aucune jalousie ni animosité entre eux. Les égos
étaient au placard. Tout le monde s'appréciait et s'entraidait.
Même Nicolas Cage s'est totalement fondu dans le groupe.

Je me souviens que le premier tour de tournage de la grande scène de
bataille, à Saipan, était très émouvant. Il y avait
pour cette scène 280 bombes, plus de 1000 figurants, des ex-marines,
des cascadeurs, des Japonais, tous à l'attaque, fusils devant. Nous avions
13 caméras pour filmer toute l'action. C'était énorme,
il y avait des hélicopters, et tout le tremblement. J'avais l'intention
d'employer des doublures cascade des acteurs pour les plans larges. Je voulais
que les acteurs économisent leurs forces, mais ils ont tous refusé.
Ils voulaient être avec les autres. Ils voulaient tous s'impliquer jusqu'au
bout dans la scène. Je leur ai expliqué que dans certains plans,
on ne verrait plus leurs visages. Mais ils n'en avaient cure. Ils disaient :
"On est des marines!" J'étais très ému. Ils ont
couru avec tous les autres, et j'ai demandé à un cameraman de
les suivre, comme un marine. De saisir leurs mouvements dans l'action. On aurait
dit qu'ils étaient prêts à mourir pour le film!

Avez-vous projeté le film à la communauté Navajo ?

Oui. Nous l'avons projeté à certains codeurs Navajos. Et ils
l'ont beaucoup aimé. Chester, un authentique codeur, a dit que le film
le rendait fier. Je suis tellement heureux qu'ils aient aimé ce film.
Nous avons aussi fait une projection à la Maison Blanche, pour des vétérans.
Certains ont pleuré. Un des officiers m'a dit que ses mains tremblaient
pendant la projection. Tous ces soldats sont maintenant retraités et
c'est leur histoire que nous avons racontée. Les acteurs ont fait un
travail remarquable pour les personnifier à l'écran.

Manifestement, l'armée soutient que les protecteurs des codeurs n'avaient
pas pour ordre de tuer leurs protégés si jamais ceux-ci tombaient
aux mains des ennemis. C'est un sujet délicat qui prête à
la controverse...

Nous avons consulté des conseillers militaires avant le tournage. Certains
nous ont dit que les protecteurs de codeurs n'existaient pas, d'autres nous
ont affirmé le contraire. Tout en spécifiant parfois que les codeurs
ne devaient en aucune manière avoir vent de l'existence de leurs protecteurs.
D'autres conseillers n'ont pas souhaité nous répondre sur ce sujet.
C'est encore quelque chose de top secret. Nous avons aussi parlé avec
de vrais codeurs. Certains nous ont dit qu'ils étaient au courant de
l'existence de protecteurs. D'autres non.

J'ai discuté aussi avec les scénaristes, ils m'ont assuré
avoir fait beaucoup de recherches et être persuadés que les ordres
dont il est question existaient bel et bien. J'ai pensé que cela pourrait
renforcer la dimension dramatique du film, permettant ainsi d'explorer dans
le feu de l'action les réactions des personnages face à ces ordres.
Je trouve particulièrement intéressant que le personnage de Joe
Ender défie l'ordre établi à la fin en voulant sauver le
codeur. C'est pour moi l'un des grands moments du film.

Pensez-vous avoir fait ce film dans le style hong kongais et que signifie
l'appellation de style hong kongais pour vous aujourd'hui ?

Je ne pense pas avoir fait ce film dans un style hong kongais. Je ne saurais
vraiment décrire le style hong kongais. C'est un style basé sur
la rapidité, l'action. Parfois l'humour. Toujours énergique en
tout cas.

Propos recueillis par Lynn Barker

Traduction : Robin Gatto

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