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Un Festival à succès

L’édition inaugurale du nouveau festival UN PETIT AIR DU JAPON, accueillit par les 7 Parnassiens à Paris, a été un succès remarquable et remarqué. 6 films documentaires, dont la plupart inédits, ont pu permettre aux nombreux spectateurs de débuter un voyage de découverte de notre voisin lointain si peu connu et compris. Il faut dire que les codes de cette société millénaire sont parfois archaïques, alors que la jeunesse du pays est souvent à l’avant-garde des avancées technologiques. Ces films, bien que l’expression de regards singuliers de jeunes (ou moins jeunes) cinéastes japonais qui baignent nécessairement dans la subjectivité de leur auteur, ont formé une belle mosaïque d’un pays qui reste souvent à l'ombre de l’actualité internationale. C’est surtout l’humanité des approches des réalisateurs qui a permis de dépasser les clichés pour se trouver en face d’individus touchants, et des communautés solidaires.

C’est le film LA FEMME DU DANCHI d'Akiko Sugimoto qui a remporté l’Écran d’Or. Ce premier film de cette jeune réalisatrice a convaincu le jury composé de Michaela Kolster, Carol Drinkwater et Ken-ichi Imamura de discerner cette récompense en raison de l’humanité de sa démarche, des qualités narratives du propos et de la simplicité assumée de la situation observée.

Du coup, c’est donc décidé, dès la rentrée prochaine nous lançons un nouveau Ciné-club autour du cinéma documentaire japonais. C’est au cinéma Le Lincoln des Champs-Elysées, partenaire des 7 Parnassiens, que nous accueillerons et proposerons aux Parisiens un rendez-vous mensuel avec un nouveau documentaire japonais. Nous restons également ouverts à le porter en province, à condition que cela est soutenu localement. Afin de rendre cette initiative la plus authentique possible, nous souhaitons créer un comité de suivi de ce Ciné-club, et j’invite toute personne, Japonaise, française, Européenne qui souhaite y participer de se manifester auprès de moi ce mois-ci.

Que vive donc le dialogue avec le Japon contemporain.

Très cordialement,

Michel NOLL
Président
Ecrans des Mondes