CLERMONT-FERRAND 2013 - 1 > 9 FEVRIER
35e FESTIVAL INTERNATIONAL DU COURT METRAGE
28e MARCHÉ DU FILM COURT
63 films en compétition nationale à Clermont-Ferrand, où se déroulera le 35e Festival International du Court Métrage.
la liste complète ici
Ouverte à tous, cette manifestation a accueilli ces dernières années près de 150 000 spectateurs et plus de 3 000 professionnels venus du monde entier, faisant joyeusement la preuve qu'un incontournable rendez-vous cinéphile peut aussi être une grande fête populaire.
Un document de présentation de ce 35e Festival peut être téléchargé à cette adresse :
http://www.cinepresscontact.com/xmedia/Festivals/Clermont_2013/CLERMONT_2013_PREVIEW.pdf
L’affiche, signée Theodore Ushev, peut être téléchargée ici :
http://www.cinepresscontact.com/xmedia/Festivals/Clermont_2013/Clermont_2013_Poster_USHEV.jpg
Formulaire de demande d'accréditation presse :
http://www.cinepresscontact.com/xmedia/Festivals/Clermont_2013/CLERMONT13_ACCRED_Presse.pdf
Bien cordialement.
Jean-Bernard Emery
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L’Inde, pays invité
Outre les trois compétitions (internationale, Labo et française), toujours très attendues, on découvrira cette année à Clermont, une vaste rétrospective du cinéma indien de ces 15 dernières années, en version courte bien entendu. [voir infra]
Un autre panorama, “Particules imaginaires”, entraînera les spectateurs aux confins de la science et du cinéma... [présentation ci-dessous]
Parallèlement au Festival, Clermont-Ferrand accueille aussi un Marché du Film Court, lieu d’échange privilégié des représentants de tous les secteurs du court métrage mondial, unique en son genre, qui réunira plus de 30 pays exposants, environ 200 organismes, 400 producteurs et 500 représentants de festivals français et internationaux. Le 28e Marché du Film Court se déroulera du 2 au 8 février 2013.
A noter aussi que l'Agence du Court Métrage, dont la création avait été annoncée en 1983 à Clermont-Ferrand, viendra fêter ses 30 ans dans son festival natal, qui lui offre une carte blanche.
RETROSPECTIVES
Namaste Hindi – Bonjour l’Inde
En mai 1913, Dhundiraj Govind Phalke, considéré comme le père du cinéma indien, projetait à Bombay le premier long métrage muet, avec cartons en hindi et anglais, intitulé Raja Harischandra. 100 ans plus tard, l’Inde, ce pays-continent à la culture variée et pluri-millénaire, est mis à l’honneur au travers d’une rétrospective comprenant 6 programmes, ainsi qu’un hommage au cinéaste Umesh Kulkarni qui sera membre du jury international.
Loin du clinquant, des trémolos et des entrechats bollywoodiens, ce panorama proposera la diversité tant historique que culturelle de la production titanesque de ces quinze dernières années, sans égal dans la cinématographie mondiale.
Particules imaginaires
« Temps, espace, mouvement, équation scientifique ou équation cinématographique ? Boson de Higgs ou particule de Dieu ?
Infiniment petit ou infiniment grand ? Que de questions sur la création !
Place à la récréation, aux trouvailles et à l’imagination. »
[in Le chant des particules de Benoît Bourreau (France – 2010) ]
Ce panorama thématique vous invite à venir découvrir des trouvailles entre science et court métrage, dont Galilée, contre vents et marées, avait eu la pré-science en affirmant : Et pourtant ça tourne !
« Le cinéma n’est ni un art ni une technique, mais un mystère. »
Jean-Luc Godard
Au départ, des chevaux au galop... Ceux du peintre Géricault. Puis ceux de la photographie exercée comme un pari. Celui de Muybridge et Marey, relevé pour percer le mystère du mouvement. A l’arrivée, un train en gare de La Ciotat ! Entre les deux ? Des avancées. Scientifiques et cinématographiques. Au cœur d’un mystère et d’une foule d’atomes ! Multipliées par vingt-quatre images par seconde, multipliée par 3,14 et quelques poussières d’étoiles pour des films sans stars mais avec des idées.
Des idées sur tout : le temps, l’espace ou le mouvement, celui de la vie et de ses mystères.
Parce qu’un mystère, ça s’éclaircit ! Et c’est cela que certains films tentent de figurer pour nous. Le projecteur est là pour ça : dans le trou noir, sur l’écran blanc, tous les acteurs deviennent des chats de Ratzinger, vivants et morts dans le même temps.
Le cinéma, se confronte au mystère divin ?
Car un mystère, ça s’élucide ! Qu’on se le dise : c’est l’objectif, le but suprême du regard qui consiste à toucher le réel. Mais c’est aussi de la magie : la vie après la mort c’est à l’écran qu’on y accède en première classe pour le prix d’un ticket de fête foraine. Train fantôme traversant les contrées du réel. La caméra ? Les projecteurs ? Des instruments, pour mesurer et comparer, observer et expérimenter. Tout devient alors création. Big bang théorie du montage ou big boom éthique du test scientifique ? « C’est mathématique ! » déclare Eisenstein. « Tout est relatif... », lui répond Einstein.
Alors quoi ? L’équation est scientifique ou bien cinématographique ? Il n’est pas question de trancher !
Car un mystère ça se cultive ! « Le court de science » vous effraie ? Rassurez-vous : nous n’en avons gardé qu’une particule d’imaginaire. Celle des Electronic performers que tous nous sommes au quotidien.
Du mystère, ce panorama thématique vous invite à lever un pan.
Car un mystère ça se dévoile, on en a peur mais on le veut. Entre l’infiniment grand et l’infiniment petit. E=MC2 ou E=MK2 ? C’est affaire de distribution. Que la vedette revienne au Boson ou à la particule de Dieu, on vous promet bien des questions ! Des questions sur la création.
En trois programmes, il s’agit de faire la lumière, d’être au courant comme Edison, ou, comme Tesla, de vous offrir des alternatives pour apprendre et pour voir ce qui sert de matière première aux imaginations fertiles comme aux recherches rigoureuses : l’espace, le monde, le réel.
Bref historique
Le Festival International du Court Métrage est né en 1979 au sein d’un ciné-club étudiant de Clermont-Ferrand, et, dans une équipe qui s’est bien sûr étoffée au fil des ans, ses créateurs président toujours aux destinées de ce qui est devenu la plus grosse manifestation mondiale consacrée au film court et, en termes de fréquentation, le deuxième festival de cinéma français après Cannes.
Très nombreux sont les réalisateurs et comédiens, mais aussi producteurs et techniciens, français et étrangers, à avoir vu leur carrière démarrer dans la capitale auvergnate, des années avant de passer au long métrage (ou de continuer à réaliser des courts!).
L’association Sauve Qui Peut le Court Métrage organise le Festival et le Marché du Court Métrage de Clermont-Ferrand. C’est la partie la plus visible et la plus visible de son action.
Mais elle intervient aussi, tout au long de l’année, dans de nombreux domaines concernant le cinéma et l’audiovisuel, et à ce titre, elle a obtenu, en 2000, le titre de Pôle d’Education à l’Image, au Cinéma, à l’Audiovisuel et au Multimédia.
Enfin, les actions de la Commission du Film d’Auvergne viennent conforter les activités de l’association en accueillant les tournages en Auvergne.