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À la suite de l’appel de propositions du 7 septembre de Téléfilm Canada et de la SODEC, le Festival du nouveau cinéma de Montréal, le doyen des festivals internationaux de cinéma au Canada, a présenté aujourd’hui les grandes lignes de sa vision de croissance. Avec un vécu de 33 ans, le Festival estime avoir tous les atouts nécessaires pour devenir le festival international de cinéma de Montréal.

Le Festival est, de longue date, un événement innovateur, dynamique et convivial. Il a servi de rampe de lancement pour des cinéastes comme Robert Lepage, François Girard et Atom Egoyan. Il a une réputation enviable tirée de sa programmation exceptionnelle. Ces qualités, mariées à un Festival où se côtoient déjà les domaines des arts, de la technologie et de l’innovation (grâce à Ex-Centris, la fondation Daniel Langlois, DigiScreen, etc.), soulignent l’énorme potentiel qu’a le Festival pour se démarquer internationalement comme étant complémentaire et à la fine pointe. Or, il a toujours manqué de financement adéquat, ce qui l’a empêché de se hisser parmi les principaux joueurs mondiaux. Le Festival du nouveau cinéma a donc pour visée d’accélérer sa croissance et d’utiliser son expérience et son expertise afin d’augmenter son rayonnement, répondant de par sa force et un positionnement unique aux attentes du milieu du cinéma québécois, canadien et international, des spectateurs, ainsi qu’aux principaux objectifs des organismes publics et privés concernés. Il prévoit notamment un élargissement de sa programmation pour y inclure un plus grand nombre de films de réalisateurs chevronnés, et une sélection internationale plus étendue. De plus, il a pour objectif de devenir une plate-forme plus importante pour la production nationale. Pour les professionnels de l’industrie, le Festival explore les orientations possibles de deux nouvelles activités de portée internationale, soit : un marché adapté au contexte contemporain de l’industrie, branché sur l’émergence rapide des technologies de diffusion et de production numérique et les nouvelles ouvertures de marchés qui y sont associés ; et un événement axé sur le développement et le financement de projets de longs métrages. Le Festival, de par son expertise et ses relations étroites avec l’industrie, est dans une position solide pour développer deux activités à grand potentiel dans ces domaines.

« Notre projet est ambitieux. Avec l’appui du milieu, de la communauté québécoise et montréalaise, de partenaires publics et privés, je suis convaincu que nous arriverons à faire du Festival du nouveau cinéma l’événement d’envergure internationale dont Montréal et le Québec ont besoin », a déclaré Daniel Langlois, président du Conseil d’administration du Festival. « Notre objectif est d’évoluer et de grandir tout en renforçant les caractéristiques du Festival qui ont fait son succès, soit la qualité de sa programmation, des installations de projection d’une qualité exceptionnelle, son atmosphère conviviale, et d’y ajouter des aspects nouveaux et uniques qui attireront davantage de professionnels de l’industrie d’ici et des quatre coins du globe », selon Sheila de La Varende, directrice générale. « Notre vision artistique demeure la même depuis plus de 30 ans », a déclaré Claude Chamberlan, directeur : « découvrir, présenter, lancer, et appuyer ce que le cinéma contemporain a de mieux à offrir. La croissance du Festival nous permettra de renforcer l’équipe de programmation afin d’enrichir encore plus notre vision ». La 33e édition du Festival du Nouveau Cinéma a lieu cette année du 14 au 24 octobre.



Benjamin Flores