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La Quinzaine du cinéma francophone

16ème Quinzaine du cinéma francophone du 3 au 16 octobre 2007

Festival annuel non compétitif, la Quinzaine du cinéma francophone est intégrée au Festival Francophonie Métissée, festival pluridisciplinaire qui se tient cette année du 21 septembre au 4 novembre 2007 et qui met la République démocratique du Congo à l’honneur.

La Quinzaine du cinéma francophone se compose de deux sections : d’une part, aux séances de 18h30, un panorama du cinéma congolais, avec une large place accordée pour la première fois en France aux courts métrages de la nouvelle génération, mais aussi un choix de documentaires récents et quelques films réalisés par les premiers réalisateurs congolais depuis l’indépendance.

D’autre part, aux séances de 20h30, une sélection de longs métrages, fictions et documentaires, produits dans les pays de l’espace francophone, pour la plupart inédits, projetés en avant-première de leur sortie française.

En pré-ouverture, le mercredi 3 octobre à 18 heures, le Centre Wallonie-Bruxelles propose une rencontre-débat autour de l’ouvrage de Guido Convents : Images et démocratie, Les Congolais face au cinéma et à l’audiovisuel publié par l’AFRIKA Filmfestival. Avec Guido Convents, Guido Huysmans (Afrika Filmsfestival) et Carin Leclercq, déléguée générale du festival Yambi, rencontre avec les réalisateurs congolais Zéka Laplaine, Guy Bomanyama-Zandu, Guy Kabeya et Béatrice Badibanga.

En ouverture, le 3 octobre à 20h30, projection du court métrage Le Congo, quel cinéma ! de Guy Bomanyama-Zandu (2006, 6 min.), suivi de Kinshasa-Palace de Zéka Laplaine (2007, 75 min.)

Les inédits proposeront 9 films en provenance de 9 pays : Juju Factory de Balufu Bakupa Kanyinda (RDC, 2006), La vraie vie est ailleurs de Frédéric Choffat (Suisse, 2006), Où est l’amour dans la palmeraie ? de Jérôme Le Maire (Maroc, 2006, doc), Cabale à Kaboul de Dan Alexe (Afghanistan, Belgique, France, 2006, doc), Coquelicots de Philippe Blasband (Belgique, 2007), Les Fourmis rouges de Stephan Carpiaux (France, 2007), Ça m’est égal si demain n’arrive pas de Guillaume Malandrin (Belgique, 2006) et Voleurs de chevaux de Micha Wald (Belgique, France, Canada, 2007, en séance de clôture) et une séance permettra de voir un film sorti début mai : Si le vent soulève les sables, que Marion Hänsel a tourné à Djibouti, d’après le roman Chamelle de Marc Durin-Valois (éditions Jean-Claude Lattès).

La 16ème Quinzaine du cinéma francophone est organisée avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie, Swiss Films, Festival Yambi, Festival international du Film Francophone de Namur et en partenariat médiatique avec TV5 Monde et Radio France Internationale.




Programme de la 16ème Quinzaine du cinéma francophone


Mercredi 3 octobre. 18h : Débat autour de l’ouvrage de Guido Convents « Images et démocratie.- Les Congolais face au cinéma et à l’audiovisuel »
20h30. Ouverture : Le Congo, quel cinéma ! de Guy Bomanyama-Zandu (2006, 6’) suivi de Kinshasa Palace de Zéka Laplaine (RDC, 2007, 75’)

Jeudi 4. 18h30 : la nouvelle génération à Kinshasa, 1ère partie : courts métrages de Guy Bomanyama-Zandu, Guy Kabeya, Clarisse Muvuba, Shouna Mangodo et Didier Lissa.
20h30 : « Juju Factory » de Balufu Bakupa Kanyinda (RDC, 2006, 95’)

Vendredi 5. 18h30: la nouvelle génération à Kinshasa, 2ème partie : courts métrages de Adamo Kiangebeni et Djo Munga
20h30 : La vraie vie est ailleurs de Frédéric Choffat (Suisse, 2006)

Samedi 6. 18h30 : la nouvelle génération à Lubumbashi, Goma et Bukavu : Petna Ndaliko Katondolo, Béatrice Badibanga, Frank Mweze, Sperantia Sikuli.

Lundi 8. 18h30 : Courts métrages de Zéka Laplaine et de Balufu Bakupa Kanyinda (RDC)
20h30 : Les Fourmis rouges de Stephan Carpiaux (Luxembourg, France, 2007)

Mardi 9. 18h30 : talents confirmés :courts métrages de Joseph Kambela et Roger Kwami et Sorcière, la vie ! de Monique Phoba.
20h30 : Cabale à Kaboul de Dan Alexe (Afghanistan, Belgique, France, 2006)

Mercredi 10. 18h30: Courts métrages d’animation de Jean-Michel Kibushi Ndjate Wooto.
20h30 : Coquelicots de Philippe Blasband (Belgique, 2007)

Jeudi 11. 18h30 : Marchands de miracle de Gilles Remiche (2006, 52’) et Mamans Congo de Olivier Malvoisin (2006, 25’)
20h30 : Où est l’amour dans la palmeraie ? de Jérôme Le Maire (Maroc, Belgique, 2006)

Vendredi 12. 18h30 : Au nom de la survie de Louis Vogt (RDC, 2007) suivi de L’or noyé de Kamituga de Colette Braeckman et Yvon Lammens
20h30 : Au nom de la Vierge de Patrick Ndungidi Danil (RDC, 2006) suivi de Mfumu Matensi (L’oncle missionnaire) de Samuel Tilman et Nicolas de Borman (RDC, 2003).

Samedi 13. 18h30 : Kinshasa, l’écume des villes de JF Bastin & Isabelle Christiaens (52’) et Kingelez : Kinshasa, une ville repensée de Dirk Dumon (30’)
20h30 : Si le vent soulève les sables de Marion Hänsel (Djibouti, B, F, 2006)

Lundi 15. 18h30 : Nous n’étions pas amis de Marie-Anne Thunissen (Belgique, RDC, 80’)
20h30 : Ça m’est égal si demain n’arrive pas de Guillaume Malandrin (Bel, 2006)

Mardi 16. 18h30 : La Vie est belle de Mweze Ngangura et Benoît Lamy (1987, 85’)
20h30 : Voleurs de chevaux de Micha Wald (Belgique, France, Québec, 2007)


Toutes les avant-premières sont présentées en présence du réalisateur, avec parfois une partie de l’équipe artistique.


Panorama du cinéma congolais


L’ouvrage Images et démocratie. Les Congolais face au cinéma et à l’audiovisuel de Guido Convents, publié par l’AFRIKA Filmfestival, est une référence historique et cinéphilique de premier plan (488 pages).Il propose une histoire « politico-culturelle » du Congo des Belges jusqu’à la République démocratique du Congo (1896-2006).
La première partie revient sur l’époque coloniale et analyse la politique cinématographique du gouvernement colonial, mais aussi la production des missionnaires jusqu’aux premiers pas d’un cinéma congolais avec des acteurs congolais.
La seconde partie détaille toute l’histoire du cinéma au Congo depuis l’indépendance (le 30 juin 1960), de la détérioration des structures coloniales à la « zaïrianisation », des premiers réalisateurs comme Roger Kwami à la production télévisuelle, de la génération née dans les années cinquante à la libéralisation des médias et à la toute nouvelle génération et à la diaspora.

Guido Convents est historien et anthropologue, spécialiste du cinéma colonial, notamment en Afrique centrale. Il organise depuis plusieurs années avec Guido Huysmans l’Afrika filmfestival à Louvain et développe de nombreuses initiatives pour promouvoir et sauvegarder le cinéma et le patrimoine congolais.

Le 3 octobre à 18 heures, rencontre – débat avec Guido Convents, Guido Huysmans (co-directeur de l’AFRIKA Filmfestival), la déléguée générale du Festival Yambi, Carin Leclercq et les cinéastes Zéka Laplaine, Guy Kabeya, Guy Bomanyama-Zandu et Béatrice Badibanga.


Cet automne, la Communauté française de Belgique propose en Belgique le festival Yambi, dont le volet cinématographique est coordonné par Carin Leclercq. A cette occasion est édité un coffret de deux DVD proposant une compilation de courts métrages réalisés par des réalisateurs congolais confirmés et d’autres de la nouvelle génération.

Le panorama du cinéma congolais présenté par la 16ème Quinzaine du cinéma francophone reprend une partie de cette sélection commune.


Les talents confirmés :
Roger Kwami (1943-2004). Il a obtenu en 1972 le premier prix du court métrage au festival de Ouagadougou pour Moseka. Le film traite de la dépersonnalisation des jeunes Africains au contact de la culture européenne. Dans ce sens, le film s’inscrit dans la « politique de l’authenticité » de Mobutu.


Joseph Kumbela (né en 1958. Vit en Suisse depuis 1980). A d’abord été acteur aux Etats-Unis puis en France. Il a remporté le prix d’interprétation pour la comédie Gito l’ingrat du Burundais Léonce Ngabo au FESPACO 1993.
Depuis 1994, il écrit des scénarios de courts métrages de fiction, qu’il produit via sa structure de production genevoise. En 1998, il réalise le premier film africain tourné en Chine : L’étranger venu d’Afrique (Feizhou Laowai, 13 min.) qui porte un regard comique sur la confrontation de cultures si différentes, entre Sun, jeune chinoise, et son fiancé, Lulu, un étudiant africain.

Dieudonné Mweze Ngangura (né en 1950 à Bukavu). Après ses humanités littéraires, il bénéficie en 1970 d’une bourse pour étudier à l’Institut des Arts de Diffusion (I.A.D.) dont il sort diplômé en 1975. Un de ses professeurs est le cinéaste Benoît Lamy.
De retour au Congo, il enseigne à l’INA. En 1980, il réalise un court métrage sur le peintre Chéri Samba, puis en 1983, Kin-Kiesse (26 min.), documentaire – primé au Fespaco – sur la vie nocturne de Kinshasa. Ensuite, il développe le scénario de la Vie est belle, qu’il co-réalise avec Benoît Lamy en 1987, premier long métrage de fiction zaïrois, avec la musique de Papa Wemba, qui interprète Kourou. Il est un jeune musicien qui quitte son village pour Kinshasa où il tente de séduire la belle Kabibi. Une comédie haute en couleurs et en musique, sur les rythmes de la rumba zaïroise.
Après ce succès, il a réalisé seul des documentaires et des fictions dont Le Roi, la vache et le bananier (1994, doc, 60 min.), Pièces d’identités (1999, LM avec Gérard Essomba), Au nom du père (2000, doc, 52 min.), Les habits neufs du gouverneur (2005, LM, comédie musicale).


Jean-Michel Kibushi Ndjate Wooto (né en 1957 à Lubefu au Kasaï oriental). En 1988, suite à un atelier de cinéma d’animation proposé au Centre Wallonie-Bruxelles à Kinshasa par l’Atelier Graphoui, il suit des stages de formation et réalise des films d’animation, en papier découpé puis en volume. Il fonde le Studio de films d’animation Malembe Maa.
Il a réalisé Le Crapaud chez ses beaux-parents (1991, 8 min.), et sa suite, L’orange blanche (1993, 15 min.). Avec des enfants kinois, il produit Kinshasa septembre noir (1991, 7 min.) qui évoque les pillages qui ont frappé la ville, tels que les enfants les ont vécu, avec un hommage au griot Djamba Shongo Yodi, compositeur de la musique du film, abattu par des militaires alors qu’il regagnait son domicile.
En 1999, il réalise Mwana Mboka (fils du pays) en poupées puis Prince Loseno (L’héritier) en 2004. Outre ses réalisations en animation, Kibushi a développé un projet culturel intitulé « La Caravane pour le Sankuru », qui propose un cinéma ambulant et des projections en plein air en milieu rural.


Balufu Bakupa Kanyinda (né en 1957 à Léopoldville). En 1981, il suit des études de sociologie, d’histoire et de philosophie à l’Université libre de Bruxelles. Puis des cours de cinéma en France, en Angleterre et aux Etats-Unis. Il débute sa carrière de cinéaste en 1991 avec Dix mille ans de cinéma (16mm, 13 min.) réflexion critique sur l’histoire du cinéma africain puis le documentaire Thomas Sankara (1991, 26 min.). Sa première fiction en 1996 Le Damier (40 min.) est un coup de maître. Avec le comédien Dieudonné Kabongo, il parodie le dictateur Mobutu dans une partie de dames qui l’oppose à un homme de la rue franc et téméraire. En 1999, Article 15 bis (13 min.) s’inspire des stratégies imaginées par les Congolais pour survivre dans une situation de plus en plus précaire. Après des réalisations en petite caméra numérique, il tourne en 2005 son premier long métrage, Juju Factory, dans le quartier Matonge à Bruxelles. Le film est terminé début 2007 et évoque les aléas d’un écrivain exilé, avec Dieudonné Kabongo, Nolda Massamba et Denis Mpunga.


Zéka Laplaine (né en 1961 à Lledu). Après des études universitaires de gestion d’entreprise à Rome, il suit une formation d’acteur à Bruxelles. Au même moment, il fait du théâtre et écrit ses premiers scénarios. Il tourne dans quelques films sous la direction de Walter Salles, Hervé Pallud, Rui Guerra et Moussa Sene Absa et poursuit en parallèle des activités d’assistant-réalisateur.
Son premier long métrage Macadam Tribu est sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 1995. En 1996, il signe le court métrage Le Clandestin, film comique sans dialogue de quinze minutes. En 2000, il tourne en vidéo Paris XY, puis en 2003 Le jardin de Papa. Son nouveau long métrage Kinshasa Palace, entre fiction et documentaire, ouvre la 16ème Quinzaine du cinéma francophone.
Monique Mbeka Phoba est née en 1962 à Bruxelles. Fille de diplomate, elle ne va au Congo qu’à l’occasion des vacances scolaires. Elle s’installe en Belgique à seize ans quand son père renonce à ses fonctions. Elle étudie à l’Université libre de Bruxelles où elle participe activement aux émissions de Radio Campus et elle réalise de nombreux reportages. Après une licence en sciences commerciales et internationales à l’Institut d’Etudes Supérieures de Saint-Luc à Bruxelles, elle fait un stage d’initiation à la vidéo documentaire aux Ateliers Varan à Paris, créés par Jean Rouch. En 1991, elle réalise avec Fred Mongu, journaliste de la Télévision nationale zaïroise, Revue en vrac (26 min.), regard sur la naissance de la presse indépendante et pluraliste au Congo. Suivront plusieurs documentaires qui ont toujours un lien avec l’Afrique (elle a vécu au Bénin plusieurs années et a travaillé pour la télévision béninoise) : Rentrer ? (1993, 52 min.) ; Deux petits tours et puis s’en vont (1997 – sur les élections présidentielles au Bénin) ; Un rêve d’indépendance (1998, 53 min.) ; Sorcière, la vie ! (2004, 52 min.). Elle termine un documentaire sur la coupe du monde de football de 1974 où l’équipe du Zaïre a brillé.


La jeune génération :

Guy Bomanyama-Zandu (né en 1972 à Kinshasa). Sa famille s’installe en Belgique à la fin des années 1980 et il obtient la nationalité belge. Diplômé de l’INRACI en 1995, il y prolonge ses études pour obtenir un graduat en technique cinématographique. Il se partage entre la Louvière et Kinshasa où il a mis en place une structure de production indépendante.
Il a réalisé Mayasi, taximan à Kinshasa (2005, 26 min.), entre documentaire et fiction autour d’un vieux chauffeur de taxi et une jeune mécanicienne. Puis des courts métrages documentaires sur l’histoire du cinéma congolais : Le Congo : quel cinéma ! (6 min. – avec des témoignages de vieux techniciens) et La mémoire du Congo en péril (9 min. – sur les archives de la télévision congolaise). Il a co-réalisé et coproduit avec Guy Kabeya le moyen métrage de fiction Muswamba (2006, 52 min.), film qui traite des enfants accusés de sorcellerie. En 2006, il a aussi terminé un court métrage de fiction La Vertu (11 min.).

Guy Kabeya Muya (né en 1970 à Kinshasa). Il entre en 1988 à l’Institut National des Arts du Spectacle (INAS) à Kinshasa et obtient son graduat en art dramatique en 1996. Il écrit et met en scène des fictions pour la télévision en 1999, et s’investit dans plusieurs associations culturelles. Il poursuit sa formation en étant en 2004 le premier assistant de Thierry Michel sur le tournage de Congo River. En 2006, il réalise avec Guy Bomanyama-Zandu le moyen métrage de fiction Muswamba (52min.). Il a mis en place une structure de production à Kinshasa et il développe des animations cinématographiques dans les quartiers défavorisés de Kinshasa. Dans le cadre d’un atelier encadré par Thierry De Mey (Charleroi-Danse), il a réalisé le documentaire Cailloux, sur la débrouille économique à Kinshasa.

Djo Munga (né en 1972). Il vit désormais en Belgique. Il a suivi des études en réalisation à l’INSAS à Bruxelles. En 1998, son film de fin d’études Anguy n’a pas plu à la direction de l’école qui ne trouve pas cette vision de la vie « suffisamment africaine » et lui refuse son diplôme. Mais il parvient néanmoins à placer son court métrage dans différents festivals en Belgique et à l’étranger. Il a réalisé ensuite des documentaires. En 2002, il réoriente sa carrière et fonde sa structure de production à Kinshasa. Il vient de terminer le pilote d’une série autour du Sida : Papy (2007, 52 min.)

Adamo Kiangebeni est né en 1973 en Angola, de père angolais et de mère congolaise. En 1975, sa famille se réfugie à Kinshasa à cause de la guerre civile. Les événements de 1989 le poussent à rejoindre la Belgique, où il entreprend des études techniques audiovisuelles qu’il termine en 1996. Il s’est installé à Namur où il travaille pour RTA (Réinsertion Télé-formation Animation) et pour la télévision communautaire Canal C. En 2004, il réalise un documentaire Kinshasa, ville de mon enfance (18 min.), où il filme les enfants des rues et s’interroge sur les enfants sorciers. Il poursuit ses réalisations de documentaires.


Clarisse Muvuba est née Kolwezi au Katanga, vit à Kinshasa. Elle a fait partie de Kabola Films (un atelier de production créé par plusieurs jeunes cinéastes après un atelier avec Monique Phoba) et poursuit sa formation en suivant des stages proposés au Centre Wallonie-Bruxelles à Kinshasa. Son court métrage documentaire Les fils de la vie et de la mort (15 min.) a été réalisé dans le cadre d’un stage encadré par Thierry de Mey et Charleroi-Danse en 2007. Elle aborde les difficultés du quotidien dans la capitale via les fils électriques.


Petna Ndaliko-Katondolo est né en 1974 à Goma (à l’Est de la RDC). En 1993, il obtient son diplôme de mise en scène théâtrale auprès de l’Atelier Expérimental Culturel et écologique à Tchimba. Un an plus tard, il écrit sa première pièce Victime de la guerre, sur le thème de la mémoire des survivants du génocide rwandais. Il intègre le Projet Implantation et Exploitation de l’Audiovisuel (PIEA) à Goma où il suit une formation de cameraman, de monteur et de producteur. La télévision nationale compte sur lui pour la province Nord Kivu. En 2000, il fonde avec Ellen Lammers le centre culturel Yole !Africa pour réfugiés à Kampala. Il écrit d’autres pièces de théâtre et se forme aux nouvelles technologies, à la danse contemporaine. En 2004, il a réalisé un court métrage expérimental Lamokowang (la calebasse). En 2005, il ouvre le premier festival de cinéma organisé au Nord Kivu avec Goma, capitale du cinéma, un court métrage documentaire (13 min.). En 2007, il réalise sa première fiction Mukataba (15 min.).


Béatrice Badibanga est née à Lubumbashi (sud Est de la RDC). Elle vient de réaliser un court métrage de fiction Marc (8 min.), produit par les Ateliers Vicanos, structure de production audiovisuelle et d’art contemporain de cette région. Ce court métrage présente cinq jeunes filles qui parlent de leurs relations avec les hommes et s’aperçoivent que l’amant de l’une d’elles est le père d’une autre.


Frank Mweze coordonne l’organisation 3Tamis de la région des Grands Lacs, à Bukavu, au Sud Kivu. L’atelier des 3Tamis est une structure d’éducation au développement par l’audiovisuel, créé en 2002. Il produit des documentaires et des reportages, comme Vieillesse et sagesse (15 min.) et quelques fictions, à but éducatif ou pédagogique. L’ensemble est de facture plus télévisuelle que cinématographique.



Présence des réalisateurs congolais à la 16ème Quinzaine du cinéma francophone

Zéka Laplaine, du 3 au 5 octobre

Guy Bomanyama-Zandu, du 3 au 5 octobre

Béatrice Badibanga, le 3 octobre

Guido Convents, le 3 octobre

Guido Huysmans, le 3 octobre

Carin Leclercq, le 3 octobre

Adamo Kiangebeni, le 5 octobre

Djo Tunda Wa Munga, le 5 octobre

Les films inédits – Longs métrages en avant-première

Kinshasa Palace de Zéka Laplaine (RDC, 2007) et
Juju Factory de Balufu Bakupa Kanyinda (RDC, 2007).
Cf. supra panorama du cinéma congolais

La vraie vie est ailleurs de Frédéric Choffat
(Suisse, 2006, 35mm, 84 min.)
Scénario : Frédéric Choffat, Julie Gilbert. Image : Séverine Barde. Son : Jürg Lempen, Alexander Miesch. Montage : Cécile Dubois. Musique : Pierre Audétat, Stade. Interprètes : Sandra Amodio, Vincent Bonillo, Jasna Kahoutova, Roberto Mulo, Dorian Rossel, Antonella Vitali.

Gare de Genève. Une femme prend le TGV pour Marseille où elle doit donner une conférence. Un homme part à Berlin retrouver son amie qui vient d’accoucher. Une jeune femme s’installe dans le train de nuit pour Naples où elle a décidé d’emménager. Trois rencontres, trois histoires de vie qui basculent sur un quai de gare. Comme si la vraie vie était ailleurs…

Production : Œil-Sud Film, Rita Productions, Télévision Suisse Romande. Prix du Public au Festival de Tübingen 2006.
(http://lavraievie.lefilm.ch)

Frédéric Choffat est né en 1973 à Agadir (Maroc). Nationalités suisse et française. Diplômé en photographie en 1991 de l’IREC (Institut de Recherche et Enseignement de la Communication) à Monthey. Diplômé en réalsiation cinéma de l’ECAL (Ecole Cantonale d’Art de Lausanne).
1995 : Le Bain / 1996 : Le violon d’Ingres / 1997 : Luchando frijoles (co-réalisateur, doc.) / La dernière nuit d’Eva Anderson / Beaivi / 1998 : A Nedjad / 2000 : Monde provisoire / 2002 : Ça va marcher (co-réalisateur, doc.) / 2003 : Genève-Marseille / 2006 : La vraie vie est ailleurs (LM) / 2007 : Sages femmes (doc.)


Où est l’amour dans la palmeraie ? de Jérôme Le Maire
(Maroc – Belgique, 2007, vidéo, 85 min.)
Image : Jérôme Le Maire, Remon Fromont. Son : Ludovic Vanpachterbeecke, Jean-Luc Fichefet. Montage image : Matyas Veress. Montage son et mixage : Jean-Luc Fichefet.

Jérôme a fait le choix de quitter sa vie européenne et s’est installé depuis deux ans avec sa femme et ses deux filles dans une palmeraie isolée au sud du Maroc. Il fait l’expérience de vivre dans un pays étranger et s’immerge dans une culture qui n’est pas la sienne. Au cœur de cet univers traditionnel musulman, une question le taraude : Où est l’amour ? Avec son ami Mansour, il cherche à comprendre.

Production : Iota Production, RTBF (Télévision belge), Betv, C.B.A., Etilux CO-Link. Ventes : Doc and Co.

Jérôme le Maire obtient une candidature (Bac + 2) en journalisme à l’ULB en 1991, puis suit des études de réalisation à l’IAD dont il sort diplômé en 1995. A été assistant-réalisateur sur des courts métrages et des téléfilms. Il était un des acteurs principaux dans Strass de Vincent Lannoo (2001).
2002 : Volter ne m’intéresse pas (doc) / 2004 : Un jour, une vie (doc) / 2007 : Où est l’amour dans la palmeraie ? (doc).
Cabale à Kaboul de Dan Alexe
(Afghanistan – Belgique – France, 2006, 35mm, 87 min., VO stf.)
Image : Dan Alexe. Montage : Frédéric Fichefet. Mixage : Dominique Vieillard.

Cabale à Kaboul est une comédie documentaire sur les deux derniers Juifs d’Afghanistan. Isaac fabrique des amulettes qu’il vend aux Musulmans, Zabulon leur vend l’alcool qu’il fabrique en cachette. Mais ces deux derniers Juifs afghans se haïssent. Ils ont divisé la synagogue en deux. Après la mort du vieil Isaac, Zabulon erre dans la synagogue vide où il n’a plus d’ennemi et désormais seul, il ne représente plus une communauté.
Production : Dan Alexe, Luna Blue Film (B), The Factory (F). Distribution France : Pierre Grise Distribution (sortie nationale : le 17 octobre 2007).

Dan Alexe est né en Roumanie en 1961. En 1994, il obtient une maîtrise en Histoire et Civilisations à Paris.
1992 : Ghazavat (Une promesse de guerre) / 1993 : Ik ben een soefi. / 1998 : Les Amoureux de Dieu (LM doc) / 1998-2000 : a réalisé une série de reportages commandés par l’Union Européenne sur la situation économique, géopolitique et culturelle des pays situés le long de l’ancienne Route de la Soie. / 2006 : Cabale à Kaboul (LM doc).


Coquelicots de Philippe Blasband
(Belgique, 2007, 35mm, 76 min.)
Image : Virginie Saint-Martin. Son : Hélène Lamy Rouseau. Montage image : Ewin Ryckaert. Montage son : Marc Bastien, François Dumont. Musique : Oliver Thomas, Nicolas Marchand. Interprètes : Céline Peret, Laurent Capelluto, Véronique Dumont, Martine Willequet, Aylin Yay, Serge Larivière, Valérie Lemaître…

Un jour de Noël. Trois personnages gravitent autour du « salon de massages » Coquelicots : Rachel qui se prostitue à l’insu de sa famille ; Fabrice, qui recrute des filles ; Xénia, l’écorchée vive. Cette journée va transformer leurs destins.
Production : Climax Films.

Philippe Blasband est né à Téhéran en 1964. Diplômé en montage à l’INSAS en 1991. Scénariste ou co-scénariste pour les longs métrages de Frédéric Fonteyne, Pierre-Paul Renders, Sam Garbarski. Romancier, nouvelliste, dramaturge, il est un des auteurs belges contemporains les plus importants, publié aux éditions Gallimard et Castor Astral.
1993 : WC (cm) / 1998 : Chachacha (cm) / 2001 : Mireille et Lucien (cm) / 2002 :Un honnête commerçant (LM) / 2006 : La Couleur des mots (LM) / 2007 : Coquelicots (LM) / en préparation : Maternelle (LM).


Les Fourmis rouges de Stephan Carpiaux
(France – Belgique – Luxembourg, 2007, 35mm Scope, 94 min.)
Scénario : Stephan Carpiaux et Laurent Denis. Image : Philippe Guilbert. Son : Yves Coméliau. Montage : France Duez. Mixage : Alec Goosse. Interprètes : Déborah François, Frédéric Pierrot, Arthur Jugnot, Julie Gayet, Claire Johnston.

Une bourgade isolée au cœur de la forêt ardennaise. Alex, seize ans, vit seule avec son père et s’occupe de la maison familiale et de la pompe à essence. Peu à peu, Alex va s’affranchir du poids du passé et vivre pour elle-même.
Production : Banana Films, Hémisphères Films, Librisfilms. Distribution France : Jour 2 fête (sortie nationale : 7 novembre 2007).

Stephan Carpiaux est né en 1964 en Belgique. Etudes de photographie puis de réalisation à l’IAD. Il anime des ateliers de direction d’acteurs. Les fourmis rouges est son premier long.

Ça m’est égal si demain n’arrive pas de Guillaume Malandrin
(Belgique, 2006, 35mm, 70 min.)
Scénario : Jacky Lambert, Stéphane Malandrin, Guillaume Malandrin. Image : Nicolas Guicheteau. Son : David De Four. Montage : Anne-Laure Guégan. Mixage : Franco Piscopo. Musique : Jef Mercelis. Interprètes : Jacky Lambert, Olga Grumberg, Robin Weerts, Philippe Demartin.

Récemment sorti de prison, Jacques reprend contact avec son fils de dix ans, qu’il ne connaît pas. Malgré les réticences de la famille d’accueil, Jacques veut partir une semaine en vacances dans le Sud avec lui. Quelques jours avant le départ, il retrouve Anne, la mère de l’enfant et l’entraîne dans cet étrange projet de vacances familiales.
Production : La Parti. Distribution France : Pierre Grise Distribution (sortie prévue début 2008). Sélectionné au Festival de Rotterdam 2006.

Guillaume Malandrin est né à Paris en 1968. Diplômé en Image à l’INSAS à Bruxelles en 1990. Scénariste et réalisateur, il est aussi producteur au sein de La parti (avec Vincent Tavier, Philippe Kauffmann et Stéphane Vuillet).
1992 : Qui déménage (cm) / 1995 : Bonjour (cm) / 1998 : Les Chanoines, Namur-Lourdes, Namur (doc, co-réalisé avec Vincent Tavier) / 1999 : Kulturo (série télévisuelle pour Canal+ Belgique) / 2000 : Raconte (cm) / 2003 : Making of de 25 degrés en hiver de Stéphane Vuillet / 2006 : ça m’est égal si demain n’arrive pas (LM) / 2007 : Où est la main de l’homme sans tête (LM en finition, avec Cécile de France, Ulrich Tukur, Bouli Lanners, Jacky Lambert, Jan Hammenecker)





Voleurs de chevaux de Micha Wald
(Belgique – France – Québec, 2007, 35mm, 85 min.)
Image : Jean-Paul De Zaeytijd. Son : Véronique Gabillaud. Montage : Susana Rossberg. Mixage : Luc Boudrias. Musique : Stéphan Micus, Johan Johansson, Jef Mercelis. Interprètes : Adrien Jolivet, Grégoire Colin, François-René Dupont, Grégoire Leprince-Ringuet, Mylène Saint-Sauveur, Igor Skreblin.

1856, quelque part à l’Est. Jakub est un jeune homme récemment chassé de sa troupe de Cosaques, pour s’être fait voler son cheval. Elias et Roman sont deux frères qui vivent dans les bois et volent des chevaux. Film d’aventures qui raconte l’histoire croisée de deux frères cosaques et de deux frères voleurs de chevaux. Une histoire épique et romanesque de vengeance implacable, de fratrie, de trahison et d’amour.

Production : Versus production, Rezo productions, Forum Films, RTBF, Inver Invest, Casa Kafka Pictures. Distribution France : Rézo Films (sortie nationale : 14 novembre 2007).

Micha Wald est né à Bruxelles en 1974. Diplômé de l’INSAS en scénario, montage et réalisation cinéma.
1996 : A la recherche de Boris Lehman (doc) / 1999 : La nuit tous les chats sont gris (cm) / 2001 : Les Galets (cm) / 2004 : Alice et moi (cm) Sélectionné à la Semaine internationale de la Critique de Cannes / 2007 : Voleurs de chevaux (LM) sélectionné à la Semaine internationale de la Critique à Cannes. / 2008 : Simon Konianski (LM en préparation).






Les documentaires


Marchands de miracles de Gilles Remiche
(RDC/Belgique – 2006 – vidéo – 52 min. – VO stf.)
Image : Gilles Remiche. Son : Origan Canelle. Montage : Joël Man.

Un film-périple au Congo-Kinshasa, dans l’univers ahurissant des Nouvelles églises, croisements de pentecôtisme et de croyances traditionnelles, dirigées par des « pasteurs », « prophètes », dont la violence du culte est à la mesure de la misère des fidèles.
Production : Les Films de la Passerelle, RTBF, ARTE, CBA.

Diplômé en audiovisuel de l’University of East London, après diverses expériences en montage et réalisation, Gilles Remiche travaille comme réalisateur-cadreur sur l’émission « Planète en question » de la RTBF.


Mamans Congo de Olivier Malvoisin
(RDC/Belgique – 2006 – vidéo – 26 min.)

Ce film donne la parole à des femmes engagées. Candidates ou non aux élections, elles se battent pour faire entendre leur voix. De la capitale à l’Est, de Kinshasa à Kisangani, les réalités politiques et urbaines divergent. A travers leurs regards, c’est le Congo d’aujourd’hui qu’elles racontent.
Production : Michel de Wouters, Olivier Malvoisin.


Né en 1976, Olivier Malvoisin est diplômé en économie et en science politiques. En 2003, il a suivi une formation en réalisation documentaire aux Ateliers Varan à Paris. A publié avec Arnaud Zacharie aux éditions Labor : « FMI. La main invisible ».


Au nom de la survie de Louis Vogt
(RDC – 2007 – vidéo – 13 min.)
Portrait de la mère du réalisateur qui est « femme ajusteur ». Elle a choisi un métier d’homme dans les ferrailles pour subvenir aux besoins de sa famille. C’est un choix courageux.
Film autoproduit


L’or noyé de Kamituga de Colette Braeckman et Yvon Lammens
(RDC/Belgique – 2005 – vidéo – 52 min.)

Kamitanga, c’est le Congo en miniature ; une ville et ses habitants abandonnés ; une mine d’or qui subit al loi d’airain d’une économie mondialisée.
Production : Simple Production, Philofilm, RTBF.

Un documentaire enquête par l’une des journalistes spécialistes du Congo, Colette Braeckman, grand reporter au quotidien Le Soir de Bruxelles.
Au nom de la Vierge de Patrick Ndungidi Danil
(RDC – 2007 – vidéo – 14 min.)

Documentaire sur les croyances mariales qui prennent de plus en plus d’importance, surtout depuis l’apparition de la Vierge dans un quartier de Kinshasa le 3 mai 1988.
Production : Institut Congolais de l’Audiovisuel.


Mfumu Matensi (L’oncle missionnaire) de Samuel Tilman et Nicolas de Borman
(RDC/Belgique – 2003 – vidéo – 54 min.)

Victor Mertens, Mfumu Matensi de son nom congolais, est le plus vieux missionnaire jésuite blanc vivant encore au Congo. Sa vie synthétise les rêves et désillusions du projet missionnaire belge. Aujourd’hui, c’est un vieux chef déchu qui accepte de faire le point sur son parcours pour son petit-neveu.
Production : Eklektik Productions, CBA, Belgavox, Le Fil Brun.

Samuel Tilman et Nicolas de Borman ont co-fondé Eklektik Productions, notamment avec le comédien Fabrizio Rongione. Ils ont produit le long métrage de fiction Ça rend heureux de Joachim Lafosse, sorti en France le 20 juin 2007 par Haut et Court. Outre leurs productions, ils développent un programme de sauvegarde des films tournés au Congo, pendant la période coloniale belge.



Kinshasa, l’écume des villes de Jean-François Bastin et Isabelle Christiaens
(RDC/Belgique/France – 2005 – vidéo – 52 min.)

Ville monstre, ville d’art, ville sédiment, Kinshasa est d’abord tumulte. Le film est une course haletante, comme celle des Kinois en quête d’un hypothétique moyen

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