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L’ICD Business School, école de commerce et de marketing du Groupe IGS, reçoit Maître Ingrid Méry-Haziot, avocate européenne de droit du numérique et du divertissement lors de sa 6è master class sur la convergence numérique, sur la thématique « Cinéma et blockchain , vers un financement disruptif ? ». L’événement aura lieu le mercredi 16 mars à 17h sur le campus Groupe IGS Paris*.

Maître Ingrid Méry-Haziot viendra à la rencontre des étudiants de l’école ICD Business School, futurs managers,développeurs et start-uppers. Elle fera le point sur les nouveaux business models liés aux solutions b lockchain dans le cinéma, des modèles encore disruptifs, qui affolent déjà les professionnels du cinéma, citons en particulier « l’affaire Tarantino » … Elle intervient auprès des initiateurs de projets blockchain appliqués aux industries créatives. Elle est membre de la Fédération Française des Professionnels de la blockchain. Lors du dernier festival de Cannes de juillet 2021, « l’an 1 post-corona », Maître Ingrid Méry-Haziot (AvantGarde Avocats), spécialiste de la propriété intellectuelle, a levé le voile sur de nouveaux financements possibles pour le cinéma. « La blockchain est-elle un remède efficace à une industrie en crise ? » s’est-elle interrogée devant un parterre de professionnels (producteurs, distributeurs, acteurs, techniciens…) car selon cette spécialiste, « la solution blockchain pourrait apporter des réponses dans un contexte mouvementé. Tout d’abord une gestion efficace des recettes et des redevances, mais aussi une nouvelle manne financière : « La b lockchain,qui est aussi le protocole technologique permettant le déploiement des crypto-actifs, pourrait ouvrir de nouvelles sources de financement alternatifs aux guichets connus, moins généreux et en pleine mutation (CNC, salles de cinéma France et Monde, TV, Web , DVD, plateformes SVOD et Previews SVOD) via des fonds privés de crypto-investisseurs, ou le recours à des actifs numériques de type NFT ». A ce jour, plusieurs solutions blockchain dédiées au cinéma sont en train d’émerger en France. On peut citer Klapcoin, un fonds d’investissement en crypto-monnaie créé par Sarah Lelouch, et Cascade 8, (une filiale de Logical Pictures), un fonds soutenu par les institutionnels du secteur (BPI France, CNC, BNP). Signe que la France, souvent citée pour son exception culturelle, en profite pour pousser ses pions sur l’échiquier international du cinéma aux côtés de mastodontes américains tels que Disney et Warner. « Enfin », explique cette spécialiste, « la blockchain est un outil d’excellence opérationnelle, grâce à sa transparence. Elle pourrait permettre aux auteurs de mieux vivre de leur art, et aux producteurs de mieux financer la phase de développement de nouveaux projets, grâce â des modes de financement alternatifs. » 

Bio express 1991-1992 : EFB, CAPA, certificat d’aptitude à la profession d’avocat, 1992 : DEA droit de la propriété littéraire et artistique, DEA droit des affaires, droit d’auteur, droit audiovisuel, marques et affaires (Université Paris II), 2000-2022 : fonde et prend les rênes du cabinet Haziot, 2020-2022 : Digital et Entertainment lawyer Art/tech avocat (Avant-garde Avocats), 2018 : Master 2 droit du numérique Panthéon Sorbonne, 2017 : Master of Laws-LLM Université de Paris. Cecycle de master classes aborde les transformations de la culture à l'ère numérique, en surfant sur l'art digital, les jeux vidéo, la réalité virtuelle, les effets spéciaux (vfx), le marketing du luxe, et le e-sport, tout en abordant leurs "business model" respectifs dans le cadre de l’école ICD Busines School. La master class sera animée par Romain Zerbib, enseignant-chercheur en stratégie à l’ICD Business School et directeur de la revue management et Data science. Un cycle imaginé par Claudine Farrugia-Tayar, journaliste, dans le cadre de son documentaire sur la convergence numérique et Axelle Guilmault Groupe IGS.