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cecilerittwegerActrice, réalisatrice...et festival reporter! Voici quelques Festivals dont j ai assuré la couverture video pour filmfestivals.com et fest21.com Festival des Arcs
![]() Cinéma du Québec à Paris 2008: soirée de clôture avec " Maman est chez le coiffeur" de Lea Pool
Mardi soir, j’ai décidé en dernière minute de me rendre à la clôture du Festival du Québec au cinéma Publicis, ce somptueux cinéma qui jouxte le drugstore sur les Champs Élysées et qui accueille tant d’avant-premières. Pourquoi en dernière minute ? Parce que ce festival, trop peu annoncé, je n’en ai eu connaissance que le jour même, alors que je passais par là (j’habite dans lequartier). J’ai donc assistéà une clôture particulièrement sympathique ! Ah, ces québécois, si chaleureux que si on me proposait de passer un hiver entier dans le froid canadien, je n ‘hésiterais pas longtemps !Pas decompétition, donc pas de remise de prix, mais un concours avec tirage au sort…Après un laborieux mais cocasse tirage de cartons (le premier était un faux !), l’heureux gagnant s’est vu remettre 2 billets d’avion pour le Canada (aller-retour, je présume) par le directeur même d’Air Canada ! Ensuite, un court métrage qui a reçu le prix du meilleur court métrage à la Semaine internationale de la critique à Cannes cette année : NextFloor. Le sommet du surréalisme, couplé à une grande virtuosité technique. Voilà comment le film est présenté sur le site du festival : « Au cours d'un opulent et luxueux banquet, onze convives, servis sans retenue par une horde de valets et de serviteurs attentionnés, participent à un étrange rituel aux allures de carnage gastronomique. » Voilà un synopsis qui est bien loin de rendre compte du climat de folie du film ! Un climat qui nous plonge dans l’effroi et qui nous fait rire jaune ! A voir absolument pourceux d’entre nous qui ne supportent pas la froidure hivernale et qui cherchentle réconfort dans la gloutonnerie ! Et pourtant, à la soirée qui a suivi au Drugstore, les gens se sont quand même précipités sur les amuse-gueule. Il faut dire qu’ils étaient de qualité !
Enfin, un film de Léa Pool, présenté comme une chronique estivale : Maman est chez le coiffeur. Je ne sais pas pourquoi, ce mot de « chronique » ne m’inspirait pas et je pensais que j’allais assister au lent défilement contemplatif d’une nature visitée par des êtres innocents et pétris de bons sentiments mais ennuyeux à mourir. C’était un pur préjugé, sans aucun fondement, puisque je n’avais jamais vu aucun film de cette cinéaste d’origine suisse…
Or, des les premières secondes, le film m’a plongé dans un univers attachant, dont je me sentais très proche malgré l’écart culturel et géographique. La famille mise ici en scène ne ressemble pas vraiment à la mienne, leurs malheurs ne sont pas ceux de mon enfance, mais pourtant ils me faisaient vibrer comme si je revivais des moments de ma propre enfance… Peut-être est-ce lié à la simplicité de la mise en scène, au savant mélangede tristesse et de joie, aux situations anecdotiques où les détailscomptent ? Autant d’ingrédients qui donnent vie à une histoire somme toutebanale : 3 enfants voient partir leur mère, qui ne supporte pas d’avoir découvert que son mari la trompait avec un autre homme. Chacun réagit à sa maniere : le cadet fuit la réalité dans le bricolage, le benjamin (le petit dernier, adorable mais pas très précoce) se replie sur lui-même,et l'aînée cherche des forces dans le silence réconfortant de son nouvel ami pecheur et dans les baisers fougueux des garçons. C’est elle le personnage central, et c’est elle qui tente de prendre les choses en main… Elle est incarnée par une comédiennequi a pu développé, malgré son jeune âge, un jeu très juste et très mur, touten nuances. Marianne Fortier est touchante dans ses accès de colère et de rire comme dansses pleurs. Comme je suis comédienne et que j’ai pu aiguiser mon empathie et maréceptivité, je peux affirmer que j’ai passé tout le film à rire et pleurer ! Les spectateurs un peu moins sensibles ont qualifié le film de mièvre, carjustement il jouait un peu trop sur la corde des sentiments. Moi je crois surtout qu’il nous emplit d’une merveilleuse joie de vivre, car il nous rappelle que même dans le malheur on peut vivre l’instant présent, le partager avec d’autres et en tirer de la joie et de la force. Cécile Rittweger
04.12.2008 | cecilerittweger's blog Cat. : Air Canada Canada Cannes Cécile Rittweger Léa Pool Marianne Fortier Fest. circuit
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