CINÉMA : LE FESTIVAL DE LA BANDE-ANNONCE REVIENT À BOIS-D’ARCY !
Pour sa troisième édition, le festival de la bande-annonce de Bois-d’Arcy, le B.A-B.A, propose une plongée originale dans l’histoire du 7e art :
Au Cinéma La Grange, rue du Parc à Bois-d’Arcy (78)
Plus d’infos sur la programmation en PJ
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Evènement unique en France, créé par l’agence Ipanema pour la Ville de Bois-d’Arcy, le B.A-B.A rend hommage au cinéma sous un angle inattendu : la mise en lumière de la bande-annonce. En partenariat avec le CNC et animé par Vincent Perrot, l’animateur le plus cinéphile du PAF, le B.A-B.A propose un voyage dans l’univers aussi riche que fou de la bande-annonce. Pour sa troisième édition, le festival met à l’honneur un monument du cinéma français né il y a tout juste 100 ans, André Bourvil.
La bande-annonce, entre marketing et 7e art
L’industrie du cinéma ne pourrait s’en passer et pourtant, rares sont ceux qui connaissent les coulisses et secrets de fabrication des bandes-annonces. Aujourd’hui, à quelques exceptions, ce n’est plus le réalisateur qui conçoit la promotion de son œuvre, mais une société spécialisée choisie par le distributeur. Son objectif ? Accrocher le public en un temps record tout en respectant l’âme du film.
« Effrayer, émouvoir ou amuser en moins d’une minute, c’est le défi de la bande-annonce d’un film », déclare Lucas Masson, monteur et créateur de bandes-annonces, qui poursuit : « C’est un métier où l’on est sans cesse confronté au syndrome de la page blanche. J’ai pour cela une méthode assez rigoureuse : je regarde le film en tant que spectateur une première fois, et ensuite je dérushe le film plan par plan, dialogue par dialogue ».
Aux Etats-Unis, une bande-annonce moyenne (ou « trailer ») coûte entre 60 000 et 100 000 dollars ; mais la facture peut parfois grimper jusqu’à un million de dollars pour une grosse production. Si tarifs sont inférieurs en Europe, une tendance se confirme de part et d’autre de l’Atlantique : les sorties de films étant de plus en plus nombreuses, la durée des bandes-annonces se réduit (deux minutes et demie au maximum). Un véritable défi pour les créateurs de bandes-annonces !
L’histoire de la ville de Bois d’Arcy, profondément liée à celle du 7e art
« C’est en travaillant sur son identité territoriale que nous avons eu l’idée de lier plus fortement la marque Bois-d’Arcy et le cinéma. Nous avons conçu ce festival autour de deux lignes directrices : exploiter un angle peu connu et pourtant majeur du cinéma tout en rassemblant un large public. La bande-annonce s’est imposée rapidement », déclare Maxime Hürstel, directeur associé de l’agence Ipanema.
En effet, Bois-d’Arcy cultive depuis longtemps des liens étroits avec le cinéma. Dès 1969, à l’initiative d’André Malraux, Bois-d’Arcy accueille les archives du CNC, au sein de la Bibliothèque des archives françaises du film. Celle-ci collecte, conserve, traite et diffuse la documentation papier permettant de renseigner et d’identifier les collections devant être décrites et analysées.
Par ailleurs, chaque jour, la ville et ses 15 000 habitants rendent hommage aux grands noms du cinéma : ainsi, l’allée Marlene Dietrich ou la rue Jean Gabin comptent parmi les rues du quartier dédié au cinéma.
Pour Philippe Benassaya, Maire et conseiller départemental, « Bois-d’Arcy et le cinéma, c’est une longue histoire. Avec le B.A.-BA, nous avons souhaité mettre en avant ce pan essentiel du septième art qu’est la bande-annonce, en s’adressant aussi bien aux cinéphiles qu’à un public plus large ».
La Ville de Bois d’Arcy programme tout au long de l’année une actualité cinématographique très riche : le festival international du fil très court, le cin’été avec l’ouverture du cinéma en juillet, la diffusion de film en plein air en partenariat avec le Département dans le cadre des « Yvelines font leur cinéma » et des projections privées de films anciens pour les Séniors et cinéphiles au sein même des Archives du Film.
19.10.2017 | Editor's blog
Cat. : FESTIVALS