Cannes

En prévision du 20e anniversaire de sa sortie, Pathé a restauré La Reine Margot, grande fresque historique en sang et or, qui raconte le mariage entre Marguerite de Valois et le roi Henri de Navarre, destiné à réconcilier catholiques et protestants, et qui débouche, six jours plus tard sur le massacre de la Saint Barthélémy, le 25 aout 1572.

La Reine Margot. Troisième. Malgré un bel accueil, malgré un double prix au Festival de Cannes 1994 (Prix du Jury et prix d’interprétation féminine pour Virna Lisi), Miramax avait raccourci le film d’une vingtaine de minutes pour sa sortie internationale. 

La version, présentée aujourd’hui à Cannes Classics, en présence de Patrice Chéreau, est une version restaurée et enrichie. S’appuyant sur le montage initial, le cinéaste français a en effet souhaité effectuer quelques modifications de montage, modifications qui ne changent toutefois pas la durée totale du film (2h39).

Synopsis :

Elle est belle, elle est catholique, elle est la soeur du roi, elle s'appelle Marguerite de Valois. Son frère l'a surnommée Margot. Henri de Navarre est protestant, on dit qu'il est mal élevé, mal rasé, qu'il sent l'ail et la sueur. On les marie de force. C'est une manoeuvre politique : il faut réconcilier les Français déchirés par les guerres de religion. Six jours après le mariage célébré à Notre-Dame, ce sera la nuit de la Saint-Barthélemy. Au milieu de cette nuit d'horreur un jeune homme percé de coups d'épée frappe désespérément à la porte de Margot. La Môle est protestant, il doit mourir comme les autres. Mais Margot le cache, le soigne et se met à l'aimer. Cette nuit-là tout bascule.

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