La 5ème édition du Festival de Cinéma Péruvien se tiendra du 4 au 10 février 2009 au cinéma Action Christine à Paris.
Jean Pierre Mocky en sera le Parrain et Alexandra Stewart présidera le jury
Invités : les réalisateurs péruviens Alberto Chicho Durant, Daniel Ró, Andres Cotler....
Tous les films sont sous-titrés en français - Musique et dégustation
Venez nombreux découvrir le cinéma péruvien http://www.peroupacha.com
JEAN-PIERRE MOCKY, réalisateur, acteur, scénariste, producteur, dialoguiste, chef monteur.
Né en 1933 à Nice, sous le nom de Jean-Paul Adam Mokiejewski, Jean-Pierre Mocky débute en 1946, en tant qu'acteur dans Vive la Liberté de Jeff Musso. Suivent de nombreux rôles dans, entre autres, Orphée (1949) de Jean Cocteau, I Vinti (1952) de Michelangelo Antonioni, Le Comte de Monte-Cristo (1953) de Robert Vernay et surtout La Tête contre les murs (1959) de Georges Franju, dont il avait écrit le scénario et qu’il désirait réaliser. Après avoir été second assistant de Luchino Visconti sur Senso (1954), sa carrière de réalisateur commence en 1959, avec Les Dragueurs, une comédie légère. Très vite, Mocky s’impose par sa manière de détecter les travers de notre société avec un sens aigu de la liberté et une verve jubilatoire. Il officie avec nos plus grands acteurs, d’abord Bourvil avec qui il tourne Un drôle de paroissien (1963), La Cité de l’indicible peur (1964), La Grande lessive (1968) ou L’Etalon (1969), Michel Serrault avec qui il fait onze films et des actrices, comme Jacqueline Maillan (dans Y a-t-il un Français dans la salle ? - 1982 ou Les Saisons du plaisir - 1988) ou Catherine Deneuve (dans Agent trouble - 1987), à qui il fait jouer des contre-emplois. Il interprète lui-même (ou fait au moins une apparition dans grand nombre de ses films) des rôles particulièrement romanesques comme dans Solo (1970) ou L’Albatros (1971). Il déjoue, avec un sens de l’humour… noir, l’administration avec Les Compagnons de la Marguerite (1966), la télévision dans La Grande lessive (1968), la presse avec Un linceul n'a pas de poches (1974), le cléricalisme imbécile dans Le Miraculé (1987) ou la politique avec Une nuit à l’Assemblée nationale (1988). Après un énigmatique film fantastique, Litan en 1981 (Prix de la Critique à Avoriaz), il réalise une remarquable comédie satirique et policière Y a-t-il un Français dans la salle ? (1982) d’après Frédéric Dard. Avec A mort l'arbitre ! (1983), il s’en prend à la connerie humaine qui règne sur les stades. Aujourd’hui, Jean-Pierre Mocky est sûrement le réalisateur le plus libre du cinéma français, réalisant les films qu’il désire (La Bête de miséricorde - 2001, L’Araignée de la nuit - 2002, Le Furet - 2003, Grabuge ! - 2005 ou 13th French Street - 2007), en organisant des projections lui-même, y compris au Brady, sa propre salle parisienne, diffusant son œuvre en DVD. Actuellement, il signe une série diffusée sur 13ème rue, Mister Mocky présente… d’après des nouvelles d’Hitchcock.
JURY LONGS METRAGES ET DOCUMENTAIRES
Présidente du Jury
ALEXANDRA STEWART, comédienne. Président du Jury
Née en 1939 à Montréal, Alexandra Stewart vient en France où elle apprend le dessin avant d’être mannequin. Elle débute au cinéma en 1959 dans Le Bel Age de Pierre Kast avec qui elle tourne Merci Natércia et La morte-saison des amours (1960) puis Vacances portugaises (1963), La brûlure de mille soleils (1965), Les soleils de l’île de Pâques (1971), Un animal doué de déraison (1976), Le soleil en face (1980), La Guérilléra (1982) et L’herbe rouge (1985). Vadim l’a fait jouer dans Les liaisons dangereuses (1959), Louis Malle dans Le Feu follet (1963) et Black Moon (1975), Truffaut dans La mariée était en noir (1968) et La nuit américaine (1973). Aux Etats-Unis, elle est la partenaire de Paul Newman dans Exodus (1960) d’Otto Preminger, de Warren Beatty dans Mickey One (1965) d’Arthur Penn. En 1980, elle est au côté de Robert Mitchum dans Les Espions dans la ville de George Kaczender et est dirigée par John Huston dans Phobia. En 1981, elle tourne dans Les Uns et les Autres de Claude Lelouch puis dans Le Bon Plaisir de Francis Girod et Le sang des autres de Claude Chabrol en 1983, dans Frantic (1988) de Roman Polanski. En 2001, elle a joué dans Sous le sable de François Ozon puis dans Les Filles, personne s'en méfie (2003) de Charlotte Silvera, Mon petit doigt m’a dit (2005) de Pascal Thomas et El Cantor (2006) de Joseph Morder.
CLAUDE GILAIZEAU, producteur.
Claude Gilaizeau anime « Les Production de la Lanterne ». Orientée dès 1973 vers les courts métrages de fiction et les documentaires sociaux, « La Lanterne » a produit, à partir de 1990, en Afrique : Goi-Goi (1995), Un Thé au Sahel et B400 (1997), les films courts de Mahamat Saleh Haroun (Tchad), des longs, Keita ! l’héritage du griot (1995) et Sia, le rêve du python (2001) de Dani Kouyaté (Burkina Faso), Bye bye Africa de Mahamat Saleh Haroun, présenté à Venise, en 1999. Puis « La Lanterne » participe à la création de SAHELIS à Ouagadougou et coproduit, entre autres, les films d’Issa Traoré De Brahima. Elle produit des documentaires, dont récemment, Paulette Nardal (2005) de Jil Servant, Le château de notre mère (2006) de Reynold Ismard ou Un jour à Belleville (2007) de Serge Sarfati.
NATALIE BALSAN, dessinatrice et peintre.
Née en 1949 à Marseille, Natalie Balsan passe sa jeunesse dans le Berry. Après une maîtrise d’histoire et Sciences Politiques à Paris, elle fonde une compagnie théâtrale et y joue les « classiques » pendant dix ans. Puis elle crée une association qui anime des ateliers d’histoire pour les enfants. A la fin des années 90 elle rejoint son frère, le producteur Humbert Balsan. Chargée de l’analyse des scénarios, elle est aussi lectrice des longs métrages de fiction plusieurs années durant pour l’Avance sur Recettes au CNC. Elle siège un an à la commission de sélection des longs métrages de la région Centre. Depuis le suicide d’Humbert en 2005, elle se consacre à son travail de dessinatrice et de peintre qu’elle pratiquait depuis de longues années. Elle a réalisé récemment des portraits de « cinéma » des proches d’Humbert, série présentée en 2007 au Festival du Film Britannique de Dinard et en 2008 aux Journées Cinématographiques de Carthage, au Festival Arte Mare de Bastia et à la Cinémathèque de Corse. Elle vit et travaille entre Paris et Sartène en Corse
VINCENT JEANNOT, directeur de la photographie.
Né en 1957 à Boulogne-Billancourt, Vincent Jeannot débute en 1977, avec des documentaires et des films industriels, au Conservatoire National des Arts et Métiers. Il a une passion immédiate pour l’argentique et les grands formats. Premier assistant du directeur de la photographie Carlo Varini, sur les premiers films de Luc Besson, Le Dernier Combat (1983) et Subway (1985), il continue de travailler avec eux comme directeur de la photographie seconde équipe sur Le Grand Bleu (1987). Puis toujours avec Luc Besson sur Nikita (1989) et Atlantis (1991). Après un stage au Canada sur le maniement des caméras Imax en 1988, pour un tournage pour la Géode d’un film de Pierre Etaix au côté du directeur de la photographie mythique, Henri Alekan et vingt ans de cinéma et de télévision, il participe à l’élaboration du département 65/70mm du laboratoire Arane-Gulliver. Il se consacre à l’étalonnage Imax 70mm pour revenir sur les plateaux, en 2008, à la direction de la lumière avec étalonnage numérique d’Un Homme et son chien de Francis Huster. Il vient de tourner un film en 70mm autour du monde pour la grande salle de projection du Parc Vulcania.
VINCENT RAVALEC, écrivain, cinéaste, parolier, scénariste
Né en 1962 à Paris. D’abord apprenti menuisier, il exerce divers petits métiers jusqu’au début des années 90 où il se met à écrire. Il est aussi assistant réalisateur et régisseur de cinéma. Dès la parution de son premier texte Un pur moment de Rock’n Roll (Le Dilettante, 1992), il connaît un succès d’estime qui s’intensifie avec Cantique de la Racaille (Flammarion, 1994, Prix de Flore). Parallèlement, il réalise ses propres films courts, longs et expérimentaux. Il écrit des chansons pour Johnny Hallyday et Marc Lavoine et signe plusieurs scénarios et adaptations pour le cinéma, activités qu’il mène de front avec la réalisation, l’écriture cinématographique, la conception de séries télévisuelles, la bande dessinée et la littérature. En l’an 2000, il a initié un cycle littéraire intitulé Le Jeu (chez Flammarion) ainsi qu’un cycle de livre de voyage.
CINEMA ACTION CHRISTINE
4, rue Christine - 75006 Paris –
Métro : Odéon, Saint-Michel ou Pont Neuf