Festival International
du Film d'Internet de Lille

26 au 30 mars 2001

Pour sa troisième
édition, le Festival du Film d'Internet garde le cap sur la modernité
en présentant et en s'interrogeant sur ce qui va faire la révolution
de l'internet d'ici quatre ans : le "digima".

Qu'est-ce que le
digima? Pour simplifier les choses, on pourrait dire qu'il s'agit de la contracation
de "digital" (c'est à dire numérique) et de "cinéma",
autrement dit le film sur internet, le cinéma interactif. Comme chaque
année, des spécialistes du monde entier, des réalisateurs,
des producteurs, se donnent rendez-vous dans la cité du Nord pour évoquer
ce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. On l'a vu avec
les dernières productions d'artistes comme Tim Burton, David lynch et
les Studios Aardman pour ce support.

Avec un focus particulier
sur le Japon, le "Digiforum" sera dédié à plusieurs
thèmes de réflexion comme "Le documentaire et le ludo-éducatif",
"L'archivage et la numérisation des contenus", "La syndication
dans le streaming : nouveaux outils, nouveaux supports", "Le contenu,
la création et les technologies au Japon" et "Le contenu sur les mobiles
GPRS/EDGE/UMTS". Toutes ces questions qui taraudent le monde de l'internet
pour savoir que faire de ce formidable outil qu'est le web.

En complément
idéal à ce thèmes, une table ronde réfléchira
sur le web d'aujourd'hui et le web de demain, en s'interrogeant notamment sur
l'essence même du net : est-ce un espace éphémère
où le contenu s'efface sans être imprimé ou une formidable
bibliothèque où tout doit être gardé, archivé
? On posera également les problèmes du futur "homme-réseau",
cet homme en constante communication grâce aux GSM branchés sur
le monde entier. Mais on n'en oubliera pas moins l'immense partie de l'humanité
qui n'a pas accès à l'internet en réfléchissant
sur les moyens de combler le fossé entre le Nord et le Sud sur ce point.

Le forum Digima
rendra également des hommages à des artistes et donnera une carte
blanche à deux sociétés : ITV Drama et Initial Cut. Le
cinéma (le vrai) ne sera pas tout à fait rangé sur des
étagères poussièreuses puisque sera projeté en clôture
le 30 mars le film qui a gagné cette année à Gérardmer
Fantastic'Arts 2001 : Thomas
est amoureux de Pierre-Paul Renders : l'histoire d'un agoraphobe dont
les seuls contacts avec le monde extérieur se fait à travers son
écran d'ordinnateur. Un sujet bien à propos pour clore ce festival
en beauté.