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La 41ème édition du Festival International du Film de La Rochelle fut une réussite.
Voici quelques chiffres pour en attester :
Avec 80 225 entrées, le Festival réalise sa 3ème meilleure saison après 2012 et 2007.
392 séances ont été proposées aux festivaliers et les rencontres avec les cinéastes et musiciens en ont réuni 2 987.
Les cinéastes, acteurs et actrices, musiciens et musiciennes suivants étaient avec nous :
Kaveh Bakhtiari pour “L’Escale”, Tortsten Böttcher et Christine Ott pour une résidence musicale et des ciné-concerts, Serge Bozon pour “Tip Top”, Serge Bromberg et Jacques Cambra pour accompagner les films de Max Linder, Valeria Bruni Tedeschi pour “Un Château en Italie” et un hommage, Dominique Cabrera pour “Ô heureux jours”, Benoît Chieux pour “Tante Hilda”, Amélie Compain et Jean Rubak pour “Les Bouteilles à la mer” et “Joyeux microbes”, Denis Côté pour “Vic + Flo ont vu un ours”, Isabelle Czajka et Helena Noguerra pour “La Vie domestique”, Mahamat-Saleh Haroun et Souleymane Démé pour “Grigris”, Arnaud des Pallières pour “Michael Kohlhaas”, Jérôme Deschamps pour “Soigne ton gauche” et “Jour de fête”, Andreas Dresen pour un hommage, Teboho Edkins pour “Gangster Project”, Pelin Esmer pour “La Tour de guet”, Raphaël Etienne pour “Lazare”, Sarah Franco-Ferrer pour “Au pays des merveilles”, René Féret, Marie Féret et Frédéric Pierrot pour “Le Prochain film”, Mira Fornay pour “My Dog Killer”, Pierre-Luc Granjon pour “La Grosse bête”, Jose Luis Guerin pour un hommage, Fernando Guzzoni pour “Carne de perro”, Heddy Honigmann pour un hommage, Kamal K.M. pour “I.D.”, Andrew Kötting pour “Swandown”, Nicolas Lasnibat pour “Tout ce que tu ne peux pas laisser derrière toi”, Caroline Leaf pour un hommage, Sebastian Lelio pour "Gloria" et un hommage, Justine Malle et Didier Bezace pour “Jeunesse”, Pia Marais pour “Layla”, Florence Miailhe pour un hommage, Sarah Miles pour “La Fille de Ryan”, Avi Mograbi pour “Dans un jardin je suis entré”, Yolande Moreau pour “Henri”, Michel Piccoli pour lui-même, Sébastien Pilote pour “Le Démantèlement”, Katell Quillévéré pour “Suzanne”, Ivan Rabbiosi pour “Michel”, Jérémie Reichenbach pour “Quand passe le train”, Djamila Sahraoui pour “Yema”, Georges Schwizgebel pour un hommage, Marie-Elsa Sgualdo pour “On ne peux pas tout faire en même temps...”, Tamara Stepanyan pour “Embers”, Justine Triet pour “La Bataille de Solférino”, Jean Claude Vannier pour une rencontre musicale, Pascal-Alex Vincent pour “Mon quartier c’est...”, Shannon Walsh pour “Jeppe on a Friday” et Rebecca Zlotowski pour “Grand Central”.
La merveilleuse redécouverte des nombreux films de Max Linder a créé l’occasion de ciné-concerts en tous genres : avec les lycéens musiciens de la Région Poitou-Charentes sous la houlette de Christine Ott, ondiste célèbre laquelle a également accompagné “Tabou” et “Nanouk l’Esquimau”, avec les élèves du Conservatoire de Musique de La Rochelle et leur professeur Sabrina Rivière, avec aussi un “Retour de Flamme” concocté par son créateur, Serge Bromberg et, bien sûr, les brillantes improvisations quotidiennes de Jacques Cambra qui chaque année partage avec le public son amour pour les films muets du Festival. Les French Cowboy & the One ont joué à La Sirène après la projection de “Panique au village” la musique qu’ils avaient composée pour lui et Jean Claude Vannier a délivré à La Coursive quelques secrets de fabrication de ses musiques de films.
De grands films récemment restaurés ont fait l’objet de soirées exceptionnelles ainsi que d’autres, en avant-première, qui étaient présentés par leurs auteurs.
La Nuit Blanche passée entièrement dans des trains américains, polonais, indiens, italiens et lyonnais s’est terminée en beauté sur le vieux port autour d’un petit déjeuner partagé par des centaines de noctambules cinéphiles, fatigués mais heureux.
Le Cinéma chilien a attisé la curiosité de nombreux spectateurs et connu un très grand succès et les courts métrages de peinture animée, programmés avant les films, ont aussi joué leur rôle de découverte d’un aspect peu connu du cinéma d’animation.
Billy Wilder a souvent affiché complet, certains festivaliers n’étaient venus que pour lui !
Les enfants ont profité de leur mini-Festival puisque 3 séances, souvent complètes également, leur étaient réservées chaque jour.
Et puis nous avons fêté le centenaire du cinéma indien avec des films emblématiques réalisés entre 1913 et 2013.
Les professionnels ont été particulièrement nombreux cette année à assister au Festival, entre les exploitants qui profitaient des multiples rendez-vous qui leur étaient destinés (ACOR, ADRC, GNCR, Les Ailes du Désir) rattrapaient des films de Cannes ou prenaient de l’avance sur les sorties de la rentrée, les enseignants directement concernés par les 2 jours consacrés aux Pôles d’éducation à l’image, les journalistes locaux et nationaux, les responsables de ciné-clubs, de festivals, de cinémathèques, les distributeurs et les producteurs de films... Tous se mêlaient au public pour des séances animées par la ferveur du 7ème art.
Beaucoup de souvenirs sont rassemblés sur le site du Festival : photos, films des rencontres.
Le Festival doit son succès à son public bien sûr, mais aussi aux très nombreux partenaires, institutionnels et privés qui le soutiennent à l’année. Qu’ils soient tous, ici, remerciés.
Nous vous donnons rendez-vous en 2014, du vendredi 27 juin au lundi 7 juillet, pour notre 42ème édition et vous souhaitons, d’ici là, une très belle année cinématographique.
L'équipe du festival
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